STAGE INTERNATIONAL DE DANSE CLASSIQUE DE PARIS
Ethéry Pagava
Enfant prodige de la danse, Ethéry Pagava est l’élève de Lubov Egorova, étoile du Mariinsky et des Ballets Russes. Elle a 12 ans lorsque Roland Petit, créateur des Ballets des Champs-Elysées, lui confie les rôles de la petite acrobate dans Les Forains, et de Ganymède dans Les amours de Jupiter, qui déchaîneront l’enthousiasme des balletomanes. A 15 ans, Serge Lifar l’engage pour les Grands Ballets du Marquis de Cuevas, dont elle devient la plus jeune étoile. Elle y danse les grands rôles du Répertoire et crée les chorégraphies de Lifar, Balanchine, Massine, Nijinska...
Ethéry Pagava marquera à jamais des ballets comme Roméo et Juliette de Serge Lifar ou Tragédie à Vérone de Georges Skibine, sans oublier Tristan Fou (argument et décors de Salvador Dali) où elle intègre parfaitement l’esthétique visionnaire du peintre. De son interprétation de La Somnambule de Balanchine, Irène Lidova écrira: « J’ai vu plusieurs grandes ballerines interpréter ce rôle, mais aucune d’elles n’atteignit la magie que dégageait Pagava ».
Puis, Ethéry décide de reprendre sa liberté et se produira en étoile invitée à la Scala de Milan, créera L’Atlantide, opéra d’Henri Tomasi qui lui confie le rôle d’Antinéa, continue avec les Ballets de Maurice Béjart, de Jeanine Charrat… Elle est invitée à danser en Russie, en Géorgie, dans les festivals européens. De New York au Caire, de Rio à Londres, d’Edimbourg à Madrid, de Venise à Lisbonne, de Moscou à Paris, Ethéry Pagava est unanimement saluée par la critique et la ferveur du public.
Devenue chorégraphe, elle créera Parole, commande du Het National Ballet (Opéra d’Amsterdam) où elle achève sa carrière de danseuse. Rentrée à Paris, elle crée, au Théâtre des Champs-Elysées, La Nuit, avec les danseurs de l’Opéra de Paris, puis fonde sa propre compagnie, les Ballets Ethéry Pagava, et présente de nouvelles chorégraphies à la Maison de la Radio (en collaboration avec Pierre Schaeffer), l’Espace Cardin, au Théâtre de Chaillot, Carré Sylvia Monfort, Centre Pompidou… ainsi qu’au Musée d‘Art Moderne de Paris qui lui demande de créer un ballet, Miro, en hommage au peintre pour son 84e anniversaire.
Toujours prête à innover, elle s’engage dans des voies expérimentales avec Théâtre, Musique, Danse dans la Ville (Mairie de Paris) parrainée par Jean-Louis Barrault, et présente sa compagnie sur des scènes érigées dans les gares, sur les ponts (Les Fêtes du Pont Neuf), dans les jardins de la capitale, attirant un large public qui découvre, pour la première fois, la danse en direct. Dans le même esprit, elle est l’une des premières à mener une action de sensibilisation à la danse pour le jeune public et crée avec son mari, le chanteur compositeur Jacques Douai surnommé « le troubadour des temps modernes », le Théâtre du Jardin pour l’Enfance et la Jeunesse où, pendant 20 ans, ils présenteront à 350.000 enfants de tous milieux sociaux, des spectacles artistiques de haut niveau, avec souvent un prolongement pédagogique en classe.
Le rayonnement d’Ethéry Pagava et de ses ballets dépasse les frontières nationales. Elle poursuit son activité de chorégraphe et transmet son art lors de classes de maître.
Ethéry Pagava
Enfant prodige de la danse, Ethéry Pagava est l’élève de Lubov Egorova, étoile du Mariinsky et des Ballets Russes. Elle a 12 ans lorsque Roland Petit, créateur des Ballets des Champs-Elysées, lui confie les rôles de la petite acrobate dans Les Forains, et de Ganymède dans Les amours de Jupiter, qui déchaîneront l’enthousiasme des balletomanes. A 15 ans, Serge Lifar l’engage pour les Grands Ballets du Marquis de Cuevas, dont elle devient la plus jeune étoile. Elle y danse les grands rôles du Répertoire et crée les chorégraphies de Lifar, Balanchine, Massine, Nijinska...
Ethéry Pagava marquera à jamais des ballets comme Roméo et Juliette de Serge Lifar ou Tragédie à Vérone de Georges Skibine, sans oublier Tristan Fou (argument et décors de Salvador Dali) où elle intègre parfaitement l’esthétique visionnaire du peintre. De son interprétation de La Somnambule de Balanchine, Irène Lidova écrira: « J’ai vu plusieurs grandes ballerines interpréter ce rôle, mais aucune d’elles n’atteignit la magie que dégageait Pagava ».
Puis, Ethéry décide de reprendre sa liberté et se produira en étoile invitée à la Scala de Milan, créera L’Atlantide, opéra d’Henri Tomasi qui lui confie le rôle d’Antinéa, continue avec les Ballets de Maurice Béjart, de Jeanine Charrat… Elle est invitée à danser en Russie, en Géorgie, dans les festivals européens. De New York au Caire, de Rio à Londres, d’Edimbourg à Madrid, de Venise à Lisbonne, de Moscou à Paris, Ethéry Pagava est unanimement saluée par la critique et la ferveur du public.
Devenue chorégraphe, elle créera Parole, commande du Het National Ballet (Opéra d’Amsterdam) où elle achève sa carrière de danseuse. Rentrée à Paris, elle crée, au Théâtre des Champs-Elysées, La Nuit, avec les danseurs de l’Opéra de Paris, puis fonde sa propre compagnie, les Ballets Ethéry Pagava, et présente de nouvelles chorégraphies à la Maison de la Radio (en collaboration avec Pierre Schaeffer), l’Espace Cardin, au Théâtre de Chaillot, Carré Sylvia Monfort, Centre Pompidou… ainsi qu’au Musée d‘Art Moderne de Paris qui lui demande de créer un ballet, Miro, en hommage au peintre pour son 84e anniversaire.
Toujours prête à innover, elle s’engage dans des voies expérimentales avec Théâtre, Musique, Danse dans la Ville (Mairie de Paris) parrainée par Jean-Louis Barrault, et présente sa compagnie sur des scènes érigées dans les gares, sur les ponts (Les Fêtes du Pont Neuf), dans les jardins de la capitale, attirant un large public qui découvre, pour la première fois, la danse en direct. Dans le même esprit, elle est l’une des premières à mener une action de sensibilisation à la danse pour le jeune public et crée avec son mari, le chanteur compositeur Jacques Douai surnommé « le troubadour des temps modernes », le Théâtre du Jardin pour l’Enfance et la Jeunesse où, pendant 20 ans, ils présenteront à 350.000 enfants de tous milieux sociaux, des spectacles artistiques de haut niveau, avec souvent un prolongement pédagogique en classe.
Le rayonnement d’Ethéry Pagava et de ses ballets dépasse les frontières nationales. Elle poursuit son activité de chorégraphe et transmet son art lors de classes de maître.